Le taux de fécondité des femmes françaises a diminué depuis la seconde guerre mondiale. Mais, l’Insee relève dans son étude publiée le 10 janvier 2022, qu’« en 2019, 5,7 % des naissances étaient “tardives” en France ». Ce taux est « en augmentation depuis 40 ans ». Le rapport de l’Insee « montre que 100 femmes mettraient au monde 10,2 enfants entre leurs 40 et leurs 50 ans. En 1980, ce taux de fécondité cumulé n’était que de 3 enfants. » (Cf. Baisse de la démographie, le nouveau fléau ?).
Ces enfants nés après 40 ans seraient plus nombreux « chez les femmes cadres ou exerçant des professions intellectuelles parmi celles qui ont déjà travaillé » et « chez les femmes n’ayant jamais eu d’emploi ».
Le rapport relève qu’« un quart des bébés issus de grossesses tardives sont les premiers de leur mère, et davantage, un tiers, lorsque celle-ci est cadre ». Et seule « la moitié des enfants nés de grossesses tardives sont issus de couples ayant déjà eu au moins un enfant en commun ».
Source : L’Est Républicain (10/01/2022)