Devenu aveugle et tétraplégique à la suite d’un accident de la route en 2014, le DJ italien, Fabiano Antoniani, est décédé en Suisse le 27 février, « aidé » à mourir par l’association Dignitas. Dans une lettre, adressée au président de la République de son pays demeurée sans réponse, il avait demandé le droit de mourir.
Son euthanasie relance le débat en Italie alors que les discussions sur l’adoption du testament biologique doivent reprendre au parlement le 6 mars prochain. La nouvelle version, présentée le 7 décembre dernier, a fait l’objet de nombreuses corrections. Elle « prévoit la possibilité pour le patient (qui peut modifier ou révoquer ses dispositions à n’importe quel moment après avoir rédigé son testament biologique), d’interrompre les soins. Notamment l’alimentation et l’hydratation artificielle ».
Si le parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles ont décidé de voter en faveur de la loi, le président de l’Académie pontificale pour la vie, déplore une « défaite amère pour tous dans cette affaire », mais estime qu’ « une loi n’est pas la solution » : « Comment confier à quatre lignes écrites la complexité de la vie réelle ? Nous risquons de créer la culture du déchet dont parle le pape. »
Les échos (28/02/2017) ; Le quotidien du médecin (28/02/2017) ; Hufington Post (27/02/2017)