Le gouvernement britannique a annoncé un projet de loi selon lequel les enfants conçus après le mois d’avril 2005 par voie de fécondation in vitro, et avec le recours d’un donneur inconnu, pourront une fois adultes, chercher à en savoir davantage sur l’identité du donneur.
Actuellement, la loi de 1990 interdit toute relation entre le donneur et l’enfant.
A compter d’avril 2005, les enfants pourront réclamer une sorte de "portrait robot" de leur géniteur ou génitrice constitué de détails physiques comme la couleur des yeux et des cheveux, mais aussi sa profession, ou encore sa religion.
La secrétaire d’État britannique a tenu à préciser qu’il n’était pas question d’investir le donneur d’une quelconque responsabilité financière ou légale envers l’enfant. Pour certains spécialistes, la fin de l’anonymat pourrait bien dissuader bon nombre de volontaires. La Suède avait levé l’anonymat des donneurs dès 1985. Aussitôt après le nombre de donneurs avait chuté, il semble aujourd’hui revenu à son niveau normal" a annoncé la HFEA.
La Croix (Chloé Leprince) 23/01/04