« Mettre fin au tourisme procréatif », c’est l’une des ambitions de la modification de la LPMA[1] en Suisse, qui soulève le débat depuis de nombreux mois (cf. Les Suisses en passe d’autoriser le DPI ). C’est aussi l’ambition du nouveau laboratoire de procréation médicalement assistée, « baptisé ‘Fertisupport-HUG’ », « fruit d’un partenariat public-privé entre les HUG et les laboratoires Fertisupport (biologie de la reproduction) et Fertas (andrologie) ».
Ce laboratoire « permet de proposer une prise en charge complète et personnalisée ‘autour du désir d’enfant’ », comprenant consultations, investigations, analyses et traitements. Fertisupport-HUG propose notamment une nouveauté : ‘Fertiday’, « une investigation diagnostique sur une demi journée » afin de raccourcir « le délai anxiogène » et d’établir un diagnostic, « en un minimum de temps », pour un couple infertile.
Le communiqué des Hôpitaux Universitaires de Genève ajoute que « toujours plus de couples recourent à la procréation médicalement assistée (PMA). Entre 2002 et 2010, leur nombre a doublé en Suisse, passant à plus de 6 000 par an. Depuis 2010, chaque année en Suisse, environ 2 000 bébés voient le jour grâce à la PMA ». Et il précise un peu plus loin : « Les traitements de procréation médicalement assistée par exemple la fécondation in vitro) ne sont actuellement pas couverts par l’assurance maladie ».
[1] Loi sur la Procréation Médicalement Assistée.
Jean Yves Nau (27/04/2016); HUG