Un article du New Scientist de la semaine dernière explique l’invention de deux chercheurs américains qui ont imaginé un microprocesseur qui automatise la fécondation de l’ovocyte et la culture de l’embryon dans l’optique d’une fécondation in vitro.
Le minuscule appareil contient un réseau de canaux de 0,2 millimètres de largeur et profondeur dans lesquels sont installés des ovules avant d’être fécondés ou des embryons. Un certain nombre d’opérations est programmé afin de surveiller l’évolution de l’ovocyte puis de l’embryon après injection de sperme.
Les premières expériences ont été faites avec des ovules de souris. Des embryons ainsi fécondés sont nés des souriceaux sans anomalie.
Cette méthode pose immédiatement la question de l’eugénisme car elle offre la possibilité de trier les « bons » embryons des « mauvais » et facilite le diagnostic pré-implantatoire sur le plan génétique et biologique.
Gènéthique 28/05/01