Une délégation du Gouvernement a promis devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU un référendum constitutionnel pour ne plus être en “violation des droits de l’homme” eu égard à sa législation sur l’avortement.
Le ministre de la Justice, Frances Fitzgerald, à la tête de la délégation irlandaise, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales. Il a été interrogé “avec fermeté” sur le Protection of Life During Pregnancy Act de 2013. L’Irlande a été accusée par les membre du Conseil des droits de l’homme d’être en “violation de droits de l’homme” en exluant des motifs pour avorter le viol, l’anomalie feotale, ainsi que le risque en termes de santé. Il a aussi été reproché à l’Irlande de faire supporter intégralement les dépenses de transport aux femmes qui vont avorter à l’étranger.
Pour l’association Pro-Life Campaign, le Conseil des droits de l’homme a une “compréhension étrangement superficielle des droits de l’homme” puisque les droits des enfants à naitre n’ont pas été évoqués lors de cette audience.
L’Irlande n’est pas tenue de se plier aux demandes du Conseil des droits de l’homme mais le Gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer.
Irish Times (Kitty Holland) 16/07/2014