Diane Pretty, une anglaise de 42 ans totalement paralysée par une dégénérescence nerveuse incurable réclame une mort « digne » et « sans souffrance ». Elle souhaite se faire euthanasier par son mari sans que celui-ci soit menacé de poursuites judiciaires. Vendredi dernier, la Haute Cour de Londres a jugé que la requête de Diane Pretty devait être examinée alors qu’en août dernier le procureur général avait refusé cette possibilité. La requête doit désormais être examinée par la Haute Cour mais l’avocat de la patiente va s’appuyer sur la convention européenne des droits de l’homme intégrée l’an dernier dans la législation britannique qui proclame le droit à la vie mais proscrit les « traitement inhumains et dégradants ».
Le Quotidien du Médecin 03/09 /01 – Le Monde 01/09/01 – La Croix 03/09/01