Désormais, au Canada, les patients qui ne sont pas en phase terminale, appelés patients « Track 2 », pourront donner leur consentement au don d’organes avant d’être euthanasiés. Les lignes directrices sur ce sujet ont été publiées dans un article du Canadian Medical Association Journal à la suite de l’adoption d’une loi autorisant ces patients à demander l’euthanasie (cf. Euthanasie et don d’organes : le Canada en tête ; L’euthanasie devient « une option de fin de vie » au Canada).
Désormais, les personnes âgées, celles atteintes de maladie chronique ou porteuses de handicap, et bientôt celles atteintes d’une maladie mentale, pourront être approchées afin d’obtenir leur consentement au don d’organes dès que leur éligibilité à l’euthanasie sera confirmée.
Le médecin en charge de pratiquer l’euthanasie devra contacter l’association de don d’organes qui, par la suite, se mettra en lien avec le patient pour lui « demander ses organes ». Une pratique qui existe déjà en Ontario. Toutefois, le consentement devra être obtenu avant le transfert et l’admission à l’hôpital.
Le patient pourra faire un « don dirigé ». Dans ce cas, le receveur, qui doit être inscrit sur la liste des personnes en attente de transplantation, ou répondre aux critères de cette liste, doit être un membre de la famille ou un « ami proche ». A moins qu’il y ait des indices d’échange monétaire, de contrepartie, ou de coercition, et si l’organe est compatible avec le receveur, alors la transplantation pourra avoir lieu.
Source : National Review, Wesley J. Smith (28/06/2023)