La médiatisation de demandes d’euthanasies entraîne des dégâts collatéraux notamment chez les personnes atteintes des mêmes pathologies que les personnes médiatisées. C’est le cas des malades atteints du syndrome d’Ehlers-Danlos à la suite à la demande de Clara Blanc, atteinte de cette maladie dégénérative et qui réclame de choisir le moment de sa mort (cf Synthèse de presse du 02/04/08). Cette annonce suscite beaucoup "d’inquiétude".
Geneviève Invernon, vice-présidente de l’association des syndromes d’Ehlers-Danlos et elle-même atteinte de cette maladie, se démarque du cas de Clara Blanc et souligne le "caractère particulier" de sa demande. L’association reconnaît que cette pathologie est certes "invalidante" mais que ses conséquences sont "de mieux en mieux prises en charge par des centres de rééducation associés à des centres de la douleur et avec un suivi psychologique".
Libération 03/04/08