Après trois jours de délibération, les médecins du Centre de Traumatologie du All India Institute of Medical Sciences (AIIMS) ont refusé de prélever le sperme d’un jeune homme de 22 ans en état de mort cérébrale. Sa famille avait accepté le don de ses organes et demandait la conservation de son sperme : « Nous avons perdu notre enfant, mais de cette façon nous nous serions assurés qu’il reste auprès de nous », avait expliqué le père.
Dans les quelques cas où le sperme d’un homme en état de mort cérébrale, le consentement de l’épouse était requis. Ce qui était impossible, le jeune homme étant célibataire. Par ailleurs, «il n’existe pas de directives du ICMR[1] à ce sujet et les règles de maternité de substitution en Inde sont très strictes. La famille n’aurait pas pu utiliser le sperme selon ses caprices », a déclaré un responsable de l’ICMR, qui a préféré garder l’anonymat.
Le patient est décédé d’un arrêt cardiaque dans l’unité de soins neuro-intensifs de l’hôpital quelques jours plus tard.
Hindustan Times, Rhythma Kaul (30/08/2018) AIIMS refuses family’s request to bank sperm of brain dead man