En France, le 4 novembre est la journée nationale de l’infertilité. L’objectif est d’alerter sur l’importance de consulter un spécialiste après un an de tentatives sans succès, car seules 10 % des femmes en ont le réflexe.
D’après la dernière étude menée par l’Inserm et publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire en 2012, « 18 à 24 % des couples français sont touchés par l’infertilité », soit en moyenne un couple sur cinq. Plus précisément, l’étude souligne que « presque une femme sur quatre n’est pas enceinte dans l’année suivant l’arrêt de sa contraception ». « Deux ans après, elles sont encore 11 % à ne pas avoir procréé. »
Le système reproducteur féminin est « impliqué dans 30 % des cas d’infertilité ». Parmi les causes les plus répandues, l’endométriose, la ménopause précoce, des anomalies du col de l’utérus ou encore des troubles de l’ovulation. L’étude ajoute que l’âge du couple entre également en compte : l’âge moyen du premier accouchement est d’environ 30 ans en France (cf. La NaProTechnology, une médecine de la fertilité comme alternative à la PMA).
Pourquoi Docteur (Julie Levallois), 04/11/2016.
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