En Corée du Sud, 97,1% des avortements sont liés à des problèmes socio-économiques

Publié le 9 Juil, 2018

Si en Corée du Sud, la loi pénale interdit de mettre fin à une grossesse, la loi sur la santé maternelle et infantile autorisation limitée l’avortement jusqu’à 24 semaines dans quelques cas, notamment quand l’un des parents souffre d’une maladie génétique.

 

Cependant, Yoon Jeong-won, médecin obstétricien et gynécologue, responsable des affaires féminines de l’Association des médecins pour l’humanisme, pointe les résultats d’enquêtes récentes qui révèlent que la plupart des avortements ont pour des raisons socio-économiques. Celle de l’Institut coréen de Développement des Femmes sur «La perception des femmes de l’interruption de grossesse et de leurs expériences» mentionne :

. 41,9% des personnes qui enceintes, ont eu recours un avortement.

. Seules 2,9% d’entre elles avaient une raison légales d’avorter.

. Les 97,1% autres ont avorté pour d’autres raisons, non reconnues par la loi, se mettant ainsi en situation d’irrégularité. Parmi elles, 29,7% ont dit avoir renoncé à porter le bébé parce qu’elles n’étaient pas économiquement prêtes. Et 20,2%  de femmes ont dit qu’elles devaient continuer leurs études ou travailler.

 

Pour aller plus loin :

Corée du Sud : l’avortement en question

En Corée du Sud, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la loi interdisant l’avortement

Korea Medical Review, Lee Min-Ju (06/07/2018)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres