Si en Corée du Sud, la loi pénale interdit de mettre fin à une grossesse, la loi sur la santé maternelle et infantile autorisation limitée l’avortement jusqu’à 24 semaines dans quelques cas, notamment quand l’un des parents souffre d’une maladie génétique.
Cependant, Yoon Jeong-won, médecin obstétricien et gynécologue, responsable des affaires féminines de l’Association des médecins pour l’humanisme, pointe les résultats d’enquêtes récentes qui révèlent que la plupart des avortements ont pour des raisons socio-économiques. Celle de l’Institut coréen de Développement des Femmes sur «La perception des femmes de l’interruption de grossesse et de leurs expériences» mentionne :
. 41,9% des personnes qui enceintes, ont eu recours un avortement.
. Seules 2,9% d’entre elles avaient une raison légales d’avorter.
. Les 97,1% autres ont avorté pour d’autres raisons, non reconnues par la loi, se mettant ainsi en situation d’irrégularité. Parmi elles, 29,7% ont dit avoir renoncé à porter le bébé parce qu’elles n’étaient pas économiquement prêtes. Et 20,2% de femmes ont dit qu’elles devaient continuer leurs études ou travailler.
Pour aller plus loin :
Corée du Sud : l’avortement en question
En Corée du Sud, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la loi interdisant l’avortement
Korea Medical Review, Lee Min-Ju (06/07/2018)