Adoptée en 2014, la loi faisait valoir que « l’État ne devrait pas être tenu de payer pour des avortements volontaires ». Partant de ce principe, elle définissait les avortements « médicalement nécessaires » comme ceux susceptibles d’ « éviter que la poursuite de la grossesse ne menace sérieusement la vie ou la santé physique d’une femme ». 21 pathologies étaient explicitement mentionnées, parmi elles l’insuffisance cardiaque congestive, les convulsions, l’épilepsie et même les troubles psychiatriques. MedicAid, le système de santé américain n’était donc plus tenu de rembourser les avortements quand la vie de la mère n’était pas en danger.
Mais Jessica Cler, directrice du Planned Parenthood pour l’Alaska, a dénoncé une « restriction cruelle et inéquitable à l’accès à l’avortement pour les femmes à faible revenu ». Le juge l’a suivie, jugeant que cette loi violait « la garantie d’égalité de protection de la Constitution de l’État », il a déclaré la loi inconstitutionnelle. MedicAid devra de nouveau rembourser tous les avortements en Alaska.
Washington Times, Alaska court strikes down ‘medically necessary’ abortion law