Dans le cadre de l’Affaire Nicolas Perruche, né lourdement handicapé car la rubéole de sa mère n’avait pas été diagnostiquée, les tribunaux ont conclu à la responsabilité civile du médecin échographiste.
Afin de se préserver, les échographistes risquent maintenant soit d’arrêter de pratiquer des échographies, soit de les affiner au maximum. Cette dernière solution entraînera l’émergence de nouveaux doutes chez les femmes enceintes et par répercussion, un nombre croissant d’avortements thérapeutiques.
Les échographistes attendent le résultat d’autres procès similaires à celui de Nicolas, actuellement en cours de jugement, avant de se prononcer dans un sens ou dans l’autre.
Figaro Madame 07/04/01