Des chercheurs américains et allemands ont réussi à faire produire du sperme de cochon et de bouc en faisant des greffes de tissus testiculaires d’animaux nouveau-nés dans le dos de souris de laboratoire.
Les chercheurs se réjouissent de leur succès qui permet d’obtenir “une source potentiellement inépuisable de spermatozoïdes“. Pour Ina Dobrinski qui a conduit cette étude “les applications à l’homme ne sont encore que spéculations“. Cette découverte pourrait trouver des applications en médecine notamment en ce qui concerne la procréation assistée et la conservation du sperme de jeunes patients atteints de cancers. Elle représente également un espoir pour la préservation des espèces animales en voie de disparition.
Toutefois, la revue Nature ne manque pas de souligner les risques médicaux et éthiques que pose ce type de greffe.
Le Figaro (Cyrille Vanlerberghe) 16/08/02 – Libération (Julie Lasterade) 16/08/02 – La Croix 16/08/02