Les travaux de Catherine Verfaillie, publiés dans Nature en 2002 , sont remis en question.
Catherine Verfaillie, biologiste de nationalité belge travaillant à l’Institut de cellules souches de l’université du Minnesota, annonçait avec son équipe, avoir identifié, dans la moelle osseuse de souris et de rats adultes, des cellules souches hautement prometteuses. Ces cellules "multipotentes" pouvaient se différencier et donner naissance aux différentes lignées à l’origine de l’ensemble des tissus constituant un organisme.
Un groupe d’experts, réunis sous la houlette de l’université du Minnesota vient de conclure que les résultats publiés en 2002 dans Nature étaient, sur certains points erronés, sans pour autant suspecter Catherine Verfaillie de mauvaise foi.
Catherine Verfailie reconnait que certaines erreurs expérimentales ont pu être commises. Depuis, une partie de son travail a été reproduit par d’autres équipes et les perspectives thérapeutiques ouvertes en 2002 ne sont pas remises en cause, a-t-elle ajouté.
Le Monde (Jean-Yves Nau) 02/03/07