En Nouvelle Zélande, les deux femmes d’un couple sont enceintes du même donneur de sperme et devraient accoucher à quelques jours d’intervalle à la fin de 2020. Leurs grossesses résultent de leurs auto-inséminations successives réalisées à 15 jours d’intervalle.
Elles ont trouvé le « donneur de sperme parfait » via un groupe privé de donneurs de sperme et d’ovules sur Facebook. Le candidat leur a transmis ses antécédents médicaux ainsi que ses antécédents familiaux. Il s’est soumis à des contrôles de MST et son sperme a été analysé. Finalement, un contrat a été conclu pour convenir que les deux mères seraient juridiquement « les seuls responsables de ces enfants » et les seules à figurer sur leurs certificats de naissance. Les enfants ne connaîtront pas l’identité du donneur, mais lorsqu’ils auront 18 ans, ils pourront légalement lui demander s’il accepte de les rencontrer.
Les deux femmes ont créé un compte Instagram et lancé une chaîne Youtube sous le nom de « 2 Bumps Same Love ». L’objectif : « Parler aux femmes de notre expérience de l’insémination artificielle, de la façon dont nous l’avons pratiquée, des outils que nous avons utilisés, de la façon de trouver un donneur et des questions à poser au donneur », a expliqué l’une des deux mères.
Les deux femmes « ont choisi le même donneur pour que leurs enfants soient génétiquement apparentés et aient “une sorte de normalité ” ». Elles ont souhaité qu’ils se ressemblent car, expliquent-elles, ils « auront déjà quelques difficultés avec deux mères et pas de père ».
Pour aller plus loin :
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PMA, le cheval de Troie du transhumanisme
Daily Mail, Charlotte Karp (07/05/2020) – New Zealand Herald, Duddy Henry (07/05/2020)