De plus en plus confrontés à l’augmentation des plaintes, procès et demandes d’indemnisation, les professionnels de l’obstétrique sont confrontés au désengagement de leur assureur, ce que dénonce le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof). Il demande au gouvernement de “trouver une solution” notamment en dotant le Fonds d’indemnisation d’aléa thérapeutique prévu par la loi du 4 mars 2002.
“700 médecins accoucheurs exerçant dans les maternité privées” ont reçu un courrier de leur assureur, “les prévenant de la résiliation de leurs contrats au 1er janvier 2003” prévient le Dr Guy-Marie Cousin, secrétaire général du Syngof.
Seule une compagnie médicale propose une assurance aux obstétriciens sous certaines conditions et moyennant 12 500 euros (82 000 francs) en 2002. Or les médecins accoucheurs ne peuvent augmenter leurs honoraires, fixés par la Sécurité sociale.
Les obstétriciens libéraux, qui assurent 40% d’accouchements, menacent donc “de cesser tout acte technique à compter du 1er janvier 2003“.
Lire le communiqué du Syngof : Désengagement des assureurs = disparition des accoucheurs
Le Figaro 13/09/02 – TF1.fr (Matthieu Durand) 13/09/02