En juin 2019, les Etats-Unis ont interdit l’année dernière toute recherche utilisant des fœtus avortés dans les NIH[1] et « soumis toute recherche “externe” impliquant des fœtus avortés à l’approbation d’un conseil d’éthique » (cf. Etats-Unis : Nouvelles restrictions concernant la recherche sur les fœtus humains).
Cependant, un chercheur américain, Kim Hasenkrug, a créé l’année dernière, des souris « humanisées », fabriquées à partir de transplantation de tissus provenant de fœtus humains, dotées de « poumons de même structure que les nôtres ». Le chercheur a sollicité une dérogation spéciale dans le but d’utiliser ces souris pour mener des expériences « en vue de trouver un vaccin contre le Covid-19 ». Il n’a pas à ce jour reçu de réponse « à sa requête qui est passée entre les mains de différentes autorités ».
Les parlementaires républicains soutiennent la politique du département de la santé « qui a fait de ‘la promotion de la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l’une des principales priorités de l’administration du président Trump’ ». De son côté, le philosophe, Christopher Tollefsen, estime qu’il est « éthiquement impossible d’utiliser des tissus de fœtus avortés pour la recherche à cause de la façon dont ce tissu a été obtenu ».
Pour aller plus loin :
Vaccin contre le COVID-19 : éviter tout lien avec l’avortement ?
Institut Européen de Bioéthique (29/04/2020)