Des scientifiques britanniques autorisés à manipuler génétiquement des embryons humains

Publié le 31 Jan, 2016

La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) vient d’autoriser les scientifiques du Francis Crick Institute in London  à modifier génétiquement des embryons humains avec la technique CRISPR Cas9. Les scientifiques avaient déposé leur demande en septembre (cf. La Grande Bretagne autorisera-t-elle la manipulation génétique d’embryons ?), et la HFEA s’était réunie mi janvier (cf. Vers la création d’embryons humains génétiquement modifiés ?).

 

Cette décision est la première autorisation officielle depuis l’annonce de chercheurs chinois en avril (cf. Manipulation génétique sur l’embryon : une transgression inquiétante). L’équipe du docteur Kathy Niakan débutera ses « expériences controversée » au mois de mars. Elle mènera ses recherches sur 30 embryons provenant de clinique d’AMP, et souhaite désactiver des gènes pour « voir si cela entrave le développement », dans le but de repérer ensuite les « meilleurs embryons » à implanter suite à une FIV. Les embryons génétiquement modifiés « ne pourront être implantés » en vue d’une grossesse.

 

L’autorisation de la HFEA inclut une évaluation éthique des travaux. Le feu vert de la HFEA est fortement critiqué, car il « ouvre la porte aux bébés à la carte », et à l’« eugénisme ».

 

The Telegraph (01/02/2016)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Le Royaume-Uni maintient l’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Le Royaume-Uni maintient l’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs

Le 22 août, le gouvernement a renouvelé l'interdiction de la fourniture de « bloqueurs de puberté » aux mineurs et ...
Euthanasie, suicide assisté : des mises en examen à Lyon et à Grenoble
/ Fin de vie

Euthanasie, suicide assisté : des mises en examen à Lyon et à Grenoble

Une femme a provoqué la mort de sa mère à Lyon. A Grenoble, une femme a vomi les produits fournis ...
Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres