D’après une étude menée sur du tissu de fœtus humain, une protéine AXL, qui aide le virus Zika à infecter les cellules souches de la peau des adultes, permettrait aussi au virus d’atteindre les cellules souches qui forment les cellules du cerveau et des yeux.
Cependant, ce résultat, qui s’inscrit dans les recherches portant sur la détermination du rôle de Zika dans les anomalies congénitales, nécessite l’étude d’un type de tissu extrêmement controversé pour les chercheurs aux Etats-Unis. En effet, pour comprendre ce qui se passe dans le ventre de la mère, certains scientifiques affirment qu’ils ont besoin d’examiner des tissus fœtaux provenant de bébés avortés. Les chercheurs estimant que les études menées sur des organoïdes ou des tissus animaux seraient « moins fiables ».
La nouvelle réflexion en cours aux Etats-Unis concernant les prélèvements et l’utilisation des cellules souches embryonnaires (cf. Planning Familial : une entreprise au cœur de la vente d’organes d’enfants avortés) devraient limiter les autorisations en ce sens.
Nature (31/03/2016)