La FDA[1] a donné vendredi dernier une première autorisation pour « un lâcher expérimental de moustiques génétiquement modifiés en Floride », dans le but de limiter la propagation du virus Zika. Les autorités sanitaires « se mobilisent pour protéger surtout les femmes enceintes d’une infection par le virus Zika, soupçonné de provoquer la microcéphalie chez le fœtus » (cf. Microcéphalies du nouveau né en Amérique du sud : un insecticide plutôt que le virus Zika et Une publication médiatisée sur un éventuel lien entre Zika et microcéphalie).
Ces moustiques mâles, baptisés « OX513A » ne « présentent probablement pas de risque d’allergie pour les humains, les animaux ou l’environnement », mais la FDA doit encore entendre les évaluations des différentes parties prenantes avant de donner une autorisation définitive. Ils sont produits par la firme britannique Oxitec, et portent un gène qui écourte leur vie et celle de leur descendance qui meure avant l’âge adulte. L’objectif est d’éliminer les populations de moustiques sauvages vecteurs de maladies infectieuses comme le Zika.
Le processus d’autorisation a été accéléré car les moustiques sauvages développent une résistance aux insecticides et à l’approche du printemps, ils « vont éclore et se multiplier ».
[1] Food and Drug Administration.
AFP (11/03/2016)