Au Brésil des milliers de femmes ont manifesté dimanche pour la troisième fois contre la proposition de loi 5069. Le président de la Chambre des députés, Eduardo Cunha, se trouve à l’origine de ce texte, discuté à l’Assemblée après avoir été adopté en commission. Il prévoit de durcir l’assistance médicale et l’accès à l’avortement en cas de violence sexuelle.
Dans les faits, la proposition de loi obligera « les femmes violées à prouver la violence sexuelle pour pouvoir avorter légalement ». « Les victimes de viol ne pourront recevoir des soins à l’hôpital qu’après avoir porté plainte dans un commissariat et s’être soumis à un examen d’un institut médico-légal ».
La Libre (14/11/2015) – Le Soir (14/11/2015)