La semaine dernière, un enseignant aurait réprimandé un élève de l’école secondaire Rye College en Angleterre pour « avoir contrarié » une camarade « s’identifiant comme un chat ». L’élève lui avait rappelé qu’elle était une fille.
Le cas ne serait pas isolé. Ainsi, dans une école du Pays de Galles, une élève « s’identifiant comme un chat » refuserait de répondre aux questions de son enseignant en anglais, « préférant miauler ».
« Le problème c’est que les enseignants ont un angle mort qui entoure tout ce qui concerne l’identité, car ils ont peur de faire la mauvaise chose », regrette Tracy Shaw, du groupe de parents Alliance pour la sécurité dans les écoles du Royaume-Uni. « Les enseignants ne sont pas autorisés à être agacés parce que c’est vu comme de la discrimination. »
Les établissements scolaires ont établi des protocoles pour traiter « la question d’identité des élèves transgenres ». Mais en ce qui concerne les « animaux anthropomorphes », le ministère de l’Education britannique « invite plutôt les enseignants à appliquer le “bon sens” ».
Source : Le Journal de Montréal, Agence QMI (20/06/2023) – Photo : Anja de Pixabay