Des dommages et intérêts à la suite d’une fécondation in vitro

Publié le 7 Juil, 2005

La justice anglaise vient de se prononcer sur le cas d’une femme qui a fait une attaque cérébrale à la suite d’une fécondation in vitro. Elle devrait toucher des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été révélé.

La patiente, âgée de 34 ans a suivi un traitement par FIV en 2000. Elle a alors débuté une grossesse. Par la suite, elle a développé un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (OHSS) lié au traitement qu’elle a reçu dans le cadre de sa fécondation in vitro. Dans la plupart des cas les symptômes liés à l’OHSS sont sans conséquences notoires. Cependant, on a recensé de rares cas où les conséquences du traitement pouvaient être plus graves voir fatales.

Le médecin qui suivait cette patiente avait diagnostiqué les symptômes de l’OHSS mais avait considéré qu’ils étaient sans danger. Bien qu’elle l’ait rappelé pour lui signaler qu’elle se sentait souffrante, il lui a simplement conseillé de ne pas s’inquiéter. Quelques jours plus tard, elle faisait une fausse couche et par la suite une attaque cérébrale. Aujourd’hui, elle a de grandes difficultés pour parler, se déplacer, penser et prendre des décisions.

BioNews 04/07/05

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