Une étude japonaise à paraitre vendredi dans la revue Cell Stem Cell rapporte que le développement de cellules iPS présente un risque de rejet moindre grâce à l’emploi de l’édition de gènes.
L’équipe dirigée par Akitsu Hotta de l’université de Kyoto a obtenu des cellules iPS à partir de cellules de personnes de divers types HLA[1], puis les a transformées en cellules sanguines après avoir supprimé certains gènes HLA par édition du génome. Réinjectées, ces cellules sanguines étaient moins sujettes à des attaques du système immunitaire receveur.
Pour aller plus loin: Une équipe américaine a mené des travaux similaires dont les résultats ont été publiés au mois de février (cf. Des cellules iPS « universelles » pour contourner les rejets de greffes).
[1] Le rejet survient lorsque le type d’antigène leucocytaire humain (HLA) de la cellule greffée est différent de celui exprimé par le receveur. Mais l’héritage de types HLA identiques est rare.
Japan Times (8/03/2019)