Le Centre Médical, Chirurgical et Obstétrical (CMCO) du Département de Médecine Fœtale de Schiltigheim (France) a mené une étude pour évaluer le degré de connaissance du personnel de santé vis-à-vis du dépistage par ultrason lors du premier trimestre de la grossesse. A la question : " Les principes éthiques sont-ils respectés lorsque l’on propose ce dépistage aux femmes enceintes ?" l’enquête répond clairement : "Non". Seuls les médecins disposant d’une information suffisante, et adoptant une approche respectueuse de l’autonomie des patientes, sont en effet susceptibles d’obtenir des femmes un consentement réel.
Sur 460 médecins interrogés, seuls 276 ont répondu au questionnaire envoyé. 31,9 % d’entre eux ont une approche qui leur permet de respecter les principes d’autonomie et de compétence. 46 % sont favorables au dépistage précoce par ultrasons et sont soucieux de l’autonomie des femmes, mais restent trop pauvrement informés. 15,4 % enfin ont un comportement très directif vis-à-vis des femmes, et un faible niveau de connaissance.
PubMed 01/06/09