Le mardi 12 octobre 2021, la République du Guatemala a rejoint la Déclaration de Consensus de Genève (GCD), à la fois internationale et pro-vie. Le président guatémaltèque, Alejandro Giammattei, a déclaré, à cette occasion, que l’adhésion de son pays à la GCD « est un message clair à la communauté internationale » : « il y a beaucoup de pays qui pensent qu’il existe un droit fondamental, un droit humain à la vie qui doit être assuré et renforcé » (cf. Pourquoi l’avortement n’est pas un droit de l’homme).
Il a poursuivi : « L’approche selon laquelle il existe déjà un consensus en faveur de l’avortement au niveau international, comme certains le prétendent tristement, est totalement fausse. Tout effort visant à imposer l’avortement à un pays est une ingérence indue dans ses affaires intérieures. Je dois souligner que ces efforts pour promouvoir l’avortement sont souvent faits au nom de la défense des droits de l’homme, ce qui est absurde. Sans base juridique, ni anthropologique, ni scientifique, certains courants de pensée fabriquent des droits supposés, qui ne sont rien d’autre que le déni des véritables droits inhérents de la personne » (cf. ONU, OMS : Face aux urgences Covid, sauver des vies plutôt que promouvoir l’avortement ?).
La GCD regroupe aujourd’hui 35 pays et affirme qu’il n’y a pas de « droit international à l’avortement ». Elle rappelle « la priorité essentielle de la protection du droit à la vie ». Les positions de la Déclaration sont critiquées par l’ONU et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui veulent instaurer « un droit mondial à l’avortement financé par les contribuables à la demande, jusqu’au moment de l’accouchement » (Cf. Une taxe mondiale de l’ONU pour financer l’avortement ?).
Dès le mois de février 2021, l’administration Biden a organisé le retrait des Etats-Unis de la GCD.
Source : Political Viewer (14/10/2021)