Le 10 mai, le gouvernement cubain a publié au Journal officiel un décret qui prévoit notamment un congé de maternité ou de paternité pour ceux qui ont recours à une « GPA à but non lucratif ».
En effet, les commanditaires pourront prendre « six jours complets ou 12 demi-journées de congés payés, afin d’accompagner la femme enceinte pour les soins médicaux (…) avant l’accouchement ». Après la naissance, ils peuvent bénéficier d’un congé postnatal de 12 semaines, et l’un d’eux toucher une aide mensuelle équivalente à 60% de son salaire. De plus, ils devraient aussi pouvoir bénéficier des prestations accordées pour les soins au nouveau-né.
A Cuba, la rémunération des mères porteuses est interdite mais la règlementation permet « l’indemnisation des frais liés à la grossesse et à l’accouchement ».
La « GPA altruiste », autorisée aux personnes célibataires ou de même sexe, est l’une des mesures adoptées en 2022 lors du référendum sur le code des familles (cf. GPA, mariage homosexuel : Cuba adopte une réforme du Code la famille). Cette pratique n’est possible qu’ « entre personnes unies par des liens familiaux ou affectifs étroits » (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »).
Source : Swissinfo (10/05/2023)