Plus de 500 embryons provenant de couples croates, autrichiens, suisses et bosniaques ont disparu de l’hôpital zagrebois où ils étaient stockés. Deux gynécologues sont soupçonnés d’avoir implanté chez des femmes certains de ces embryons sans avoir obtenu le consentement des parents. Il font l’objet, avec quatre autres accusés, d’une enquête judiciaire depuis 2003.
Pour "avoir implanté illégalement des organes humains", les accusés risquent jusqu’à huit ans de prison. "Nous savons qu’au moins trois enfants croates sont nés de FIV illégales, nous connaissons leurs identités mais nous ignorons toujours qui a prêté les ovules ou les embryons dont ils sont issus", affirme Albert Despot, un expert qui a pris part à l’enquête menée par le ministère de la Santé.
Le ministre a annoncé l’adoption d’une nouvelle loi sur la procréation médicalement assistée réglementant notamment la pratique de la fécondation in vitro. La loi actuelle date de plus de 25 ans.
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