Le Broad Institute, centre de recherche biologique et génomique affilié au MIT[1] et à Harvard, conservera les précieux brevets sur la technologie CRISPR. L’agence des brevets américaines a statué mercredi, sans se prononcer sur la demande de l’équipe rivale associée à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université de Vienne en Autriche (cf. CRISPR : la “bataille des brevets” devant l’Office américain des brevets). Toutefois l’Université de Californie[2] « s’attend à ce que sa propre demande de brevet soit accordée car elle concerne une utilisation plus large de CRISPR que les brevets à présents détenus par le Broad Institute ». Dans ce cas, les entreprises devraient demander une licence aux deux détenteurs de brevet.
Derrière ces brevets, des sommes considérables sont en jeu, « car la technologie pourrait révolutionner le traitement des maladies génétiques, l’ingénierie des cultures et d’autres domaines ».
[1] Massachussetts Institute of Technology, Feng Zhang.
[2] Jennifer Doudna & Emmanuelle Charpentier.
Reuters, Brendan Pierson (15/02/2017)