A l’Institut Karolinska de Stockholm, Fredrik Lanner se prépare à modifier le génome d’embryons humains à l’aide de CRISPR. Un an après la première expérience chinoise (cf. La Chine s’entête et entend poursuivre ses manipulations génétiques d’embryons humains ), il a obtenu l’approbation des autorités suédoises.
En Chine, deux autres projets de recherche sur l’embryon humain seraient en cours. Le comité d’éthique les a déclaré « conformes », car ils pourraient « conduire à des améliorations de la technique d’édition du génome et aider à prévenir des maladies ».
Dans un document publié le 7 avril dans la revue Cell, l’équipe de Lanner donne le résultat de l’analyse des gènes dans 88 embryons humains « précoces ». Ils utilisent ces données pour identifier les gènes à modifier en utilisant CRISPR-cas9. Le chercheur sera présent à Paris le 29 avril pour une réunion organisée par l’académie des sciences américaines et l’académie nationale de médecine. Il souhaite commencer ses expériences dans les prochains mois.
Nature (19/04/2016)