Le groupe pharmaceutique suisse Roche vient de signer un partenariat de recherche de 7,5 millions d’euros avec le laboratoire public de biologie français I-Stem “qui regroupe une unité mixte Inserm-université d’Evry et une unité de recherche financée par l’Association française contre le myopathies (via le Téléthon). Celui-ci devra initier pendant deux ans, les équipes de Roche à son protocole de criblage de molécules sur cellules souches embryonnaires.
Le but du groupe suisse est de réussir à utiliser la technologie développée par I-Stem pour identifier dans son portefeuille de molécules (1,4 millions) celles qui seraient capables de lutter contre les pathologies dégénératives du système nerveux central, comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. Il semblerait en effet que certaines molécules stimulent la croissance et la différenciation de cellules souches neuronales.
“Or, I-Stem (…) a développé pour ses propres besoins de recherche dans la maladie de Huntington, une maladie neurodégénérative rare, un protocole de différenciation des cellules souches embryonnaires en cellules neuronales, adapté aux automates utilisés pour le criblage de molécules à haut débit. D’où l’intérêt de Roche pour notre technologie”, explique Marc Peschanski, directeur d’I-Stem.
En outre,”les techniques à haut débit permettent de générer un type de connaissances qui ne peuvent être obtenues par d’autres voies. Cette collaboration devrait donc donner lieu à de nombreuses publications”, estime André Syrota, PDG de l’INSERM.
Les Echos (Catherine Ducruet et Alain Perez) 07/07/09