COVID : l’algorithme du NHS donne de « mauvais résultats » pour identifier les patients à risque

Publié le 22 Jan, 2021

Le National Health System utilise depuis plusieurs années un algorithme pour trier ses patients. NEWS2, (National Early Warning Risk Score) donne à chacun un score prédisant l’évolution de son état, afin de « donner la priorité aux soins des personnes les plus exposées à une détérioration rapide ». Ce score est calculé en fonction de plusieurs caractéristiques, « notamment son rythme respiratoire, sa saturation en oxygène, sa pression sanguine et sa température ».

Mais pour les patients atteints de Covid-19, on constate des performances « médiocres à modérées ». Des chercheurs du King’s College de Londres ont réalisé une étude sur 1 276 patients Covid hospitalisés en mars et avril 2020. Les probabilités de mourir ou d’aller en soins intensifs calculés par l’algorithme ont donné de « mauvais résultats ».

Ils ont ensuite comparé leur étude aux données de 6000 patients de huit hôpitaux dans le monde (cinq au Royaume-Uni, un en Norvège et deux à Wuhan, en Chine). Ils ont ainsi identifié qu’ils pouvaient améliorer la précision de en ajoutant des critères supplémentaires : « l’âge, la saturation en oxygène et le nombre de neutrophiles, un type de globules blancs qui combat les virus ».

« Comme cette étude le souligne à juste titre, le système de notation du NHS fonctionne mieux en parallèle, mais pas en remplacement, du jugement clinique » rappelle un porte-parole du NHS, ajoutant que « les équipes hospitalières ne devaient jamais se fier uniquement à NEWS2 ».

 

Source : Daily Mail, Joe Pinkstone (21/01/2021)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »
/ Transhumanisme

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »

Des scientifiques ont mis au point une interface cerveau-machine qui « traduit les signaux cérébraux en paroles avec une précision ...
Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation
/ Fin de vie

Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation

« C'est comme si on lui avait lancé une bouée de sauvetage », témoigne sa maman. « Reste à savoir si le traitement ...
blood-1813410_960_720_pixabay

Des cellules iPS humaines différenciées en cellules souches hématopoïétiques

Ces travaux ouvrent la voie à des traitements personnalisés, par exemple pour les enfants atteints de leucémie ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres