A l’occasion d’une réunion sur l’accord d’association négocié avec l’Union européenne, Xavier Espot, le chef du Gouvernement de l’Andorre, a annoncé que les avortements pratiqués à l’étranger seraient dépénalisés en 2027. Ils seront en outre pris en charge par la sécurité sociale du pays. La pratique est à ce jour interdite dans la principauté.
Xavier Espot explique vouloir mettre en place « un système qui permette de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse », et ce « même si l’avortement ne peut pas être pratiqué sur le territoire andorran ».
Actuellement, une IVG est en théorie passible de six mois de prison pour la femme qui y a recours. Le médecin effectuant l’acte encourt quant à lui trois ans de prison et jusqu’à cinq ans d’interdiction d’exercer.
La « protection de la vie dans toutes ses phases » est inscrite dans la Constitution andorrane. Une des « lignes rouges » qu’entend conserver Mgr Joan-Enric Vives, co-prince de l’Andorre. Le chef du Gouvernement entend trouver de son côté « une solution qui puisse permettre de progresser dans les droits des femmes et de maintenir la structure institutionnelle ».
Source : AFP (10/05/2024) – Photo : iStock