En Italie, un médecin a été « assigné à résidence » lundi 25 janvier dans le nord du pays. La police italienne le soupçonne « d’avoir tué deux patients atteints du coronavirus lors de la première vague en mars ».
Le Dr Carlo Mosca est accusé d’avoir administré « une dose mortelle d’anesthésiants » à deux patients âgés de 61 et 80 ans, Natale Bassi et Angelo Paletti, alors qu’il était le chef du service des urgences de l’hôpital Montichiari à Brescia, en Lombardie. L’autopsie a révélé la présence de succinylcholine et de propofol dans le corps des défunts. Des médicaments « couramment utilisés lorsque les patients sont placés sous respirateur », ce qui n’a pas été leur cas. Le médecin est également accusé d’avoir falsifié leur dossier médical, « pour que leur mort paraisse plus crédible ».
Le docteur qui doit être entendu vendredi s’estime « absolument innocent ». L’enquête indique qu’il aurait voulu « libérer des lits d’hôpital ». Une enquête déclenchée par l’examen des statistiques de décès dans les hôpitaux de la région, qui a révélé une anomalie pour l’hôpital Montichiari. Les autorités examinent à l’heure actuelle tous les dossiers des patients décédés.
Sources : RTBF, Belga (27/01/2021) ; NewsWeek, Natalie Colarossi (27/01/2021)