Covid-19 : les femmes se tournent vers la PMA

Publié le 18 Jan, 2021

Au Royaume-Uni, une enquête réalisée par le cabinet Stowe Family Law, le « plus grand cabinet de droit familial » du pays, a révélé que 60% des femmes sont inquiètes quant à leur possibilité de fonder une famille en raison de l’épidémie de Covid-19. Et « près de la moitié » des 400 femmes sondées envisagent à présent de recourir à des techniques de procréation médicalement assistée pour concevoir un enfant à l’issue de la crise, alors qu’elles n’y avaient jusqu’alors pas songé. La technique plébiscitée est la congélation d’ovocytes. Sont ensuite cités la fécondation in vitro (FIV), le don de sperme et la gestation par autrui.

Pour Gwenda Burns, directrice générale de Fertility Network UK, « chaque femme devrait connaître ses statistiques de fertilité, 30:35:42 » : « À 30 ans, la fertilité féminine a déjà commencé à baisser ; à 35 ans, elle chute ; à 42 ans, vos chances de concevoir sont très faibles ». Et même si « des progrès importants ont été réalisés », « il ne faut pas donner aux femmes de faux espoirs quant à leurs chances de réussite. La FIV n’est pas une garantie ».

« Nous avons vu de nombreuses femmes, qui ne sont pas encore prêtes à avoir un enfant, décider, en raison de la pandémie, de congeler leurs ovocytes pour protéger leur fertilité jusqu’à ce que le moment soit venu pour elles » indique le professeur Geeta Nargund, directeur médical de Create Fertility, une clinique de FIV. Mais « le taux de réussite si vous avez moins de 35 ans est d’environ 31%, rappelle Gwenda Burns. Et la congélation de vos ovocytes n’est pas une garantie de succès futur. » Ce n’est pas « une assurance de fertilité ».

Selon le sondage 16% des femmes interrogées ont « complètement renoncé à leur projet d’avoir un enfant dans un avenir proche ».

Source : The Independent, Maya Oppenheim (16/01/2020)

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