Le 10 février 2012, suite à la polémique autour de l’obligation du remboursement de la contraception selon la réforme des plans santé, (Cf. Synthèse de presse du 09/02/12), Barack Obama a annoncé un compromis. Il a expliqué qu’au nom de la liberté de religion, les entreprises gérées par des institutions religieuses, comme c’est le cas de certains hôpitaux, ne seront pas obligées d’inclure le remboursement de la contraception si elles s’y opposent. Cependant, les sociétés d’assurance-santé devront fournir gratuitement l’accès à la contraception à leurs assurés : "Si une femme travaille pour un employeur religieux refusant de fournir un accès à la contraception dans le cadre de son assurance santé, l’employeur religieux ne sera pas tenu de fournir une couverture pour la contraception mais l’assureur de la société sera tenu de fournir des soins contraceptifs gratuits".
L’ajustement proposé par la Maison Blanche n’a satisfait ni les élus républicains, ni la conférence des évêques, qui jugeaient que la réforme allait "à l’encontre de la conscience" des organisations concernées.
La conférence a critiqué le "compromis" du président : "La seule solution à ce problème de liberté religieuse est que le ministère de la Santé abroge ces dispositions choquantes". Les évêques ont annoncé qu’ils continueraient leurs "efforts, avec autant de vigueur et de sens de l’urgence, pour corriger ce problème".
FP (Tangi Quemener) 10/02/12 12/02/12 – Bioedge (Michael Cook) 11/02/12 – Le Nouvel Observateur 12/02/12 – cyberpresse.ca 10/02/12 – New York Times (Laurie Goodstein) 10/02/12 – LifeNews.com (Steven Ertelt) 10/02/12 – 20minutes.fr 10/02/12 – cyberpresse.ca (Richard Hétu) 11/02/12