Des chercheurs américains (Genbacev, Fisher et coll.) de l’université de San Francisco ont découvert la première étape moléculaire qui permet à l’embryon de s’accrocher à l’utérus.
D‘un côté, environ 6 jours après la fécondation, l’embryon exprime à sa surface une protéine connue, la L-sélectine. D’un autre, l’endomètre (muqueuse tapissant la face interne de l’utérus) produit des carbohydrates (glucides) qui fixent brièvement la L-sélectine. Ainsi, "le voyage de l’embryon le long de la paroi utérine est progressivement arrêté par l’interaction collante", explique le Dr Susan Fisher. "C’est comme une balle de tennis roulant sur une surface enduite de sirop".
Cette meilleure compréhension du mécanisme d’adhésion initiale, première étape indispensable à la nidation, pourrait aider à traiter l’infertilité et les fausses couches précoces.
L‘équipe des chercheurs a déposé une demande de brevet pour l’utilisation de la L-sélectine dans des tests pour la recherche des causes d’infertilité chez la femme.
Le Quotidien du Médecin (Dr Véronique Nguyen) 17/01/03 – Le Figaro 17/01/03 – Sciences et avenir.com 17/01/03