Les deux premières versions du projet chinois d’amendement du Code pénal proposaient des peines allant jusqu’à trois ans de prison pour les personnes impliquées dans l’identification du sexe du foetus à des fins non médicales. Dans la troisième version, actuellement débattue, les législateurs chinois ont retiré cet article.
Certains législateurs et la Commission du Planning familial et de la Population nationale soulignent que le déséquilibre croissant du ratio du sexe de nouveaux-nés est une question épineuse et nécessite la combinaison de différentes solutions. Néanmoins, ils pensent que les pénalités criminelles ne devraient pas être abandonnées.
On compte aujourd’hui en Chine la naissance de 119 garçons pour 100 filles, contre 103 à 107 garçons pour 100 filles en moyenne mondiale.
Radio Chine Internationale 27/06/06