Les députés chiliens avaient approuvé le 17 mars 2016 un projet de loi dépénalisant l’IVG dans trois cas : viol, malformation fœtale et risque pour la santé de la mère (cf. Le Chili autorise l’avortement pour trois motifs : risque pour la mère, viol et malformation fœtale). Le Sénat l’a validé par un premier vote le 25 janvier 2017, qui devra être confirmé par un second vote.
Les mouvements féministes radicaux estiment que ce projet de loi est « insuffisant » car il ne concernerait que « 3% des femmes qui avortent [dans la clandestinité] ». Mais un récent sondage révèle que « seul 15% des chiliens sont favorables à une libéralisation complète de l’IVG sur simple demande de la femme enceinte ».
Les membres du parti de droite (Union démocrate indépendante) ont « d’ores et déjà annoncé qu’ils présenteraient un recours devant le Tribunal constitutionnel si la loi passait ».
Le Monde, Christine Legrand (26/01/2017)