En novembre 2016, le Conseil d’Etat validait la décision du conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de censurer la diffusion du clip « Dear Futur Mom » (cf. « Dear Futur Mom » : L’intérêt général s’efface devant le choix de vie personnel et « Dear futur Mom » : un message légitime qui en serait pas d’intérêt général). Le clip, diffusée à la télévision dans des écrans publicitaires, montraient des personnes trisomiques heureuses de vivre malgré le handicap (cf. Trisomie 21 : « Chère future Maman », la vidéo qui fait le buzz).
La Fondation Jérome Lejeune, à l’origine de la vidéo et de sa diffusion, a déposé le 9 mai 2017 une requête auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour contester la décision du Conseil d’Etat. La requête s’appuyant sur l’atteinte à la liberté d’expression, garantie par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Les personnes trisomiques ayant subi une discrimination manifeste en raison de leur génome, condamnée par l’article 14 de cette même convention.
Note Gènéthique :
La vidéo de la Fondation Jérôme Lejeune, « Dear Future Mom », a été vue par plus de 7,7 millions de personnes à travers le monde. Elle a été saluée et encouragée par le Premier ministre italien Matteo Renzi, diffusée dans l’enceinte de l’ONU et a reçu plusieurs Lions d’Or au Festival International de la Créativité. Proportionnellement à ce succès, la censure du CSA a eu un retentissement mondial, suscitant des indignations dans des journaux comme le Wall Street Journal ou le Washington Post.
AFP (11/05/2017) ; La Croix, Emmanuelle Lucas (11/05/2017) ; Ouest-France (11/02/2017) ; ECLJ (12/05/2017) ; Communiqué Fondation Lejeune (11/05/201)