Le comité d’enquête crée par l’Institut Riken pour étudier la validité les communications scientifiques publiées par la chercheuse japonnaise Haruko Obokata, sur les cellules dites Stap, « des cellules revenues à un stade indifférencié par un procédé chimique nouveau » (Cf. synthèse de presse Gènétique des 23 décembre 2014, 27 août 2014, 2 juin 2014, 5 juin 2014, 30 janvier 2014), a publié son rapport d’enquête vendredi 26 décembre : « Autant que nous ayons pu le vérifier, il est fort probable que toutes les cellules présentées comme des Stap provenaient de cellules souches embryonnaires », un instrument de laboratoire aurait pu contaminer les observations, « bien qu’on utilise de plus en plus de matériel jetable pour éviter ce genre de problème ».
Le travail de la chercheuse, initialement présenté comme une découverte essentielle, ces cellules étant susceptible de créer tout tissu ou tout organe, serait donc anéanti.