En Californie, Stephanie Packer, mère de quatre enfants atteinte de sclérodermie en phase terminale, explique que sa compagnie d’assurance avait initialement accepté de prendre en charge le traitement de chimiothérapie recommandé par les médecins qui la suivent. Mais, une semaine après la légalisation du suicide assisté en Californie, la compagnie d’assurance se rétracte : la loi ayant autorisé les médecins à administrer une dose létale aux patients ayant encore six mois ou moins à vivre.
En appelant sa compagnie d’assurance pour avoir une explication, Stephanie Packer apprend que seul son suicide assisté serait pris en charge. Les médecins de la jeune femme attaquent par deux fois la compagnie d’assurance, en vain.
Pour la mère de famille, la légalisation du suicide assisté en Californie motive les compagnies d’assurance pour refuser la couverture de patients en phase terminale. Elle ajoute que malheureusement, beaucoup d’entre eux se résignent, choisissant finalement le suicide assisté, moins cher que les traitements nécessaires.
The Washington Times, Bradford Richardson (20/10/2016).