Lundi soir, le pape a une nouvelle fois réaffirmé les positions intangibles de l’Église catholique en matière de moeurs, de droit à la vie et de bioéthique.
Il a rappelé "l’intégrité de la vie humaine de sa conception à son terme naturel", réitéré sa condamnation "des manipulations sur "la vie qui naît", stigmatisé le relativisme qui conduit à une "liberté anarchique", au "libertinage" et à la "banalisation du corps" dont les avatars sont en autres l’avortement.
Il a aussi condamné comme "contraire à l’amour humain, à la vocation profonde de l’homme et de la femme" le fait de "fermer systématiquement une union au don de la vie" par le biais de la contraception.
A quelques jours du referendum italien sur la procréation médicalement assistée, ces paroles du pape sont donc apparues comme une nouvelle prise de position dans le débat.
Cette intervention était la quatrième prise de parole en 8 jours sur le thème de la vie, de la famille et de la "menace du relativisme". L’objectif primordial du Pape est de motiver "les familles chrétiennes" à un "engagement public" contre le relativisme qui "laisse comme seule et ultime possibilité son propre JE et ses volontés" et se présente "sous l’apparence de la liberté et devient une prison".
Le Figaro (Hervé Yannou) 08/06/05 – La Croix 08/06/05