Dans le cadre du 18ème salon de gynécologie-obstétrique, un bilan de l’insémination artificielle a été dressé. En 2005, 57 777 inséminations artificielles ont été faites avec un taux d’accouchement de 8,8%. Les grossesses sont de plus en plus reculées et l’on arrive en moyenne à 35 ans pour envisager la procréation, âge qui diminue le taux de succès de la grossesse.
Au niveau des grossesses gémellaires, on passe d’un taux à 5,6% dans le cas d’une stimulation ovarienne à 72% dans le cas d’une fécondation in vitro (FIV).
Rappelons que l’insémination artificielle n’est possible que pour un couple hétérosexuel, les deux membres étant en vie, mariés ou justifiant de deux ans de vie commune. Depuis août 1998, on exige un an de rapports réguliers pour déterminer s’il y a ou pas infertilité.
Enfin, le Pr Renato Fanchin (Inserm, hôpital Béclère, Clamart) a dressé les modalités de déclenchement d’une insémination artificielle. Une étude est actuellement en cours pour déterminer comment mesurer la taille folliculaire réelle afin d’optimiser les chances de réussite d’une insémination artificielle.
Le Quotidien du Médecin (Florence Cordier) 01/04/08