Novartis, Pfizer, Johnson & Johnson, Roche ou encore Sanofi. Leur chiffre d’affaires annuel se compte en dizaines de milliards de dollars. On les appelle les « Big Pharma ».
Mardi dernier, Arte diffusait un documentaire intitulé Big Pharma, labos tout-puissants. Des laboratoires à la recherche du « blockbuster », ce médicament qui répondra aux besoins d’une maladie très répandue comme la DMLA. Ou encore en quête d’un monopole quand il est question de vie ou de mort pour le patient. Les prix peuvent alors s’envoler, l’assurance maladie se chargera de payer. C’est « le prix de la vie ». Le « souci n’est plus le malade, c’est l’actionnaire », dénonce le documentaire.
Acquisition de sociétés, de brevets, conflits d’intérêt. Les Big Pharma rémunèrent la participation de médecins à des conférences, à des formations ou encore l’écriture de publications scientifiques selon le documentaire.
Et « pendant la pandémie, les affaires continuent ». La crise du Covid-19 « exacerbe l’appétit des laboratoires ». Traitement, vaccin : « tous les laboratoires se lancent dans la course ». « Qui trouvera le premier ? »
Alors la santé, un marché comme un autre ?