Le 4 août, le vice-président de la Cour suprême israélienne Salim Joubrane s’est adressé à des couples homosexuels, déclarant qu’il « était temps d’élargir l’accès à la gestation pour autrui en Israël à d’autres cellules familiales », car il « ne voit pas ce qu’il y a de juste à préférer des parents hétérosexuels aux parents du même sexe ». Dans ce pays, la loi actuelle autorise la GPA pour les couples hétérosexuels mais une décision de la Cour Suprême pourrait l’élargir aux couples homosexuels et aux célibataires. Suite à ses déclarations, Salim Joubrane a toutefois repoussé la décision finale de six mois, afin de laisser le temps au Parlement de statuer sur un projet de loi. Pour l’heure, ce projet étend la GPA aux femmes célibataires, à condition que les ovocytes des « mères d’intention » soient utilisés et non ceux de la mère porteuse. Approuvé une première fois, le texte doit être soumis à une deuxième et une troisième lecture. Salim Joubrane s’attend à ce que le texte soit de nouveau amendé pour élargir l’accès à la GPA.
AFP (4/08/2017)