Benoît XVI a conclu samedi en la basilique de Saint Jean de Latran, les rites d’inauguration de son pontificat. A cette occasion il a rappelé son intention de ne pas s’écarter des positions de son prédécesseur en matière doctrinale. Au cours de son homélie, il s’est présenté comme "le témoin de la parole de Dieu" face aux "conceptions erronées de la liberté". Il "a souligné de façon irrévocable la caractère inviolable de l’être humain, de la vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle", "face à toutes les tentatives apparemment favorables à l’homme, face à toutes les interprétations erronées de la liberté".
"La liberté de tuer n’est pas une vraie liberté, mais une tyrannie qui réduit l’être humain en esclavage" a t-il ajouté.
En Italie, ces propos ont été analysés comme un avertissement à cinq semaines du référendum visant à abroger une loi restrictive sur la fécondation assistée et sur les manipulations génétiques.
Le Figaro (Sophie de Ravinel) 09/05/05 – La Croix (Yves Pitette) 09/05/05 – Le Nouvel Obs 09/05/05 – Le Monde (Henri Tincq) 10/05/05