Le 20 avril 2012, un homme apprend qu’une injection létale a été administrée la veille à sa mère à l’hôpital universitaire néerlandophone UZ Brussel. Celle-ci souffrait d’une dépression chronique.
Selon l’avocat du plaignant, Me Samuel Vinck, “de nombreux indices prouvent que la loi n’a pas été correctement appliquée dans le traitement de la demande d’euthanasie de la patiente“. Cette euthanasie a été pratiquée par Wim Distelmans, médecin et président de la commission de contrôle de l’euthanasie en Belgique. Mais les enfants de la patiente n’ont pas été tenus au courant de cette procédure, de ce fait, “mon client est en droit de demander aux autorités compétentes d’examiner l’affaire” précise l’avocat.
Le porte-parole de l’UZ Brussel a déclaré: “Tout ce que nous pouvons dire pour le moment, c’est qu’il n’est pas mauvais que l’affaire soit entendue par le tribunal. […] L’information apparaît constamment dans les médias, ce qui n’est positif pour aucune des parties impliquées. Le parquet tranchera une fois pour toute sur cette affaire“.
C’est la première fois que Wim Distelmans, “considéré comme un ‘pionnier’ en la matière, est l’objet d’un plainte“.
Sufinfo.be 10/04/2014